L’écosystème start-up, scale-up et licornes :
224 000 emplois devraient être créés entre 2020 et 2025 – un des premiers secteurs créateurs d’emplois privés français source (Baromètre d’impact des entreprises du French Tech Next40/120 | Roland Berger). Pour chaque emploi direct créé par les start-up, 5,2 emplois indirects voient le jour – contre une moyenne de 1,4 pour les entreprises industrielles en France.
Pour 64% des start-up françaises, la difficulté de recruter des Talents est le principal obstacle à leur développement. Parmi les profils les plus recherchés, on retrouve toujours les programmeurs et développeurs, les profils commerciaux et marketing, et les analystes de la donnée – « La performance économique et sociale des start-up numériques en France «(francedigitale.org).
L’attractivité d’une start-up pour recruter repose sur l’intérêt de la mission, mais également sur le package de rémunération proposé.
Celle-ci repose à la fois sur une rémunération fixe et/ou variable, et sur des mécanismes d’intéressements au capital (BSPCE, actions gratuites, stock-options). Ces derniers permettent évidemment de créer un lien fort entre la start-up et son salarié, qui est financièrement intéressé à l’augmentation de la valeur de l’entreprise. Ce sont des outils essentiels pour attirer des talents qualifiés dans des entreprises innovantes qui n’ont pas nécessairement la trésorerie pour concurrencer les géants du numérique.
Les outils d’intéressement des salariés au capital sont très utilisés par les start-up mais se limitent au fur et à mesure que l’entreprise se développe :
Plus de la moitié des salariés (51%) de start-up réalisant un chiffre d’affaires annuel entre 5 et 50 M€ bénéficient des bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE) et bons de souscription d’actions (BSA), et 68% bénéficient d’actions gratuites22. En comparaison, dans les scale-ups au chiffre d’affaires supérieur à 50M€ par an, seulement 34% des salariés bénéficient des BSPCE et BSA. Pour avoir accès au régime des BSPCE, les sociétés doivent avoir été créées depuis moins de 15 ans. Sur les 120 entreprises technologiques françaises les plus prometteuses, 48% ont été fondées depuis plus de 10 ans (et s’approchent donc de la date limite). Lorsqu’elles ne seront plus éligibles, elles devront trouver d’autres mécanismes pour recruter des talents.
Faute de trouver des profils qualifiés en France, 23% des recrutements dans les start-up françaises en 2020 sont internationaux. Seulement 8% des diplômés en sciences, en technologie, en génie et en mathématiques (STEM) viennent d’Europe (60% des diplômés sont chinois ou indiens). À l’échelle européenne, la France est en 17e position en matière de “capital humain” « Homepag (europa.eu).»
Aujourd’hui, les start-up françaises se distinguent au niveau international par leur capacité à penser bien souvent au-delà du simple succès commercial :
En voulant avoir un impact sociétal et environnemental, et mettent en place des innovations technologiques (économie circulaire, places de marché décentralisées, intelligence artificielle, robotique…) au service de grandes causes comme l’éducation, la santé, la sécurité des personnes, la protection des données personnelles, le logement, les ressources environnementales, l’inclusion et la cohésion sociale. On recense près de 727 start-up françaises à impact, qui ont levé 4,4 Mds€ au total depuis leur création, et emploient aujourd’hui 17 802 personnes source « Bpifrance le Hub et France Digitale dévoilent le 1er Mapping des startups tricolores à Impact – France Digitale».
Malgré la crise sanitaire, le chiffre d’affaires des start-up a augmenté de 15% par rapport à 2019 pour atteindre près de 7Mds€ de revenus. La majorité des start-up françaises s’attend à une croissance des revenus entre 26% et 50% pour l’année 2021 ; Les start-up françaises ont réalisé des levées records au premier semestre 2021 avec 5,14Mds€ en six mois, +90% sur un an55. Top 5 des secteurs de ces levées : Les services internet La FinTech Life Sciences Logiciels et services informatiques Cleantech La France compte aujourd’hui une vingtaine de licornes, des start-up évaluées à plus d’un milliard de dollars. En comparaison, les États-Unis recensent 280 licornes, la Chine 130 licornes et le Royaume-Uni 105.
Tous les analystes s’accordent sur le fait que les start-up sont sur le point d’entrer dans une période de très forte compétition à laquelle ne survivront que celles qui sauront au plus vite se mettre en ordre de marche.
Comment ? En se démarquant de leurs concurrents, en recrutant les meilleurs profils pour accélérer leur développement, en résumé en visant la surperformance et les points de croissance qui seront regardés de près par les fonds d’investissements pour trier les bons et les moins bons projets.
FITCH BENNETT Partners renforce l’expertise de cet écosystème en accompagnant régulièrement ces entreprises innovantes dans leur recrutement.
Frédéric Aymonier & Bruno Frederic – Co-fondateur & associé du cabinet Fitch Bennett Partners